

Quelle intensité dans cette histoire d’une passion amoureuse qui ne parvient pas à s’éteindre ! La narratrice, une prof mère d’une fillette de quatre ans, mène une vie tranquille, sans grand relief, jusqu’à sa rencontre, lors d’une soirée chez des amis, avec Sarah. C’est l’étincelle et commence une histoire passionnelle, sans limite. Sarah mène la barque. Violoniste dans un quatuor, elle voyage au quatre coins de monde. Elle est bouleversante, étourdissante, imprévisible. Sarah est vivante.
Leur passion les engloutit. Elle rient, elles pleurent, elles jouissent, elles souffrent, elles s’aiment. L’auteure Pauline Delabroy-Allard déploie une écriture concise et nerveuse. Comme la passion, le rythme narratif est effréné. J’avoue qu’au milieu du roman, j’ai commencé à avoir a tête qui tournait et à me sentir oppressée par toutes ces émotions exacerbées. C’est à ce moment que la narratrice aussi s’essouffle et que la passion se transforme en trop plein, en souffrance, en dépendance, en haine.
Finalement Sarah quitte la narratrice puis, après des mois de silence, elle apprend que Sarah a un cancer du sein. Elles se retrouvent, mais à nouveau c’est l’enfermement dans la relation. Tout bascule : la narratrice s’enfuit à Trieste, détruite par le chagrin et la culpabilité. On la sent au bord de la folie et on a du mal à comprendre ce qui s’est réellement passé. La deuxième partie du roman tranche avec la première : l’écriture est lente, à l’image de la narratrice qui erre dans la ville, perdue, fantomatique.
Un très beau roman dont la force des sentiments m’a déboussolée !
Ça raconte Sarah, de Pauline Delabroy-Allard, Les Éditions de Minuit, 2018.
Avec moi cela n’a pas fonctionné…… 🙂
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Oh zut ! Qu’est-ce que tu n’as pas aimé ? 🙂
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Ça avait bien démarré et ensuite je n’y ai plus cru, trop, Sarah, Sarah j’en pouvais plus 🙃… Je m’ennuyais profondément… Je ne suis pas fan des histoires d’amour alors peut-être que ceci explique cela 🤔 mais même l’écriture ne m’a pas accrochée 😉
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Ah oui, je comprends ! Je t’avoue que moi aussi j’ai trouvé cette Sarah très envahissante (disons que je n’aimerais pas l’avoir dans ma vie !!), mais j’aime les histoires d’amour hors norme (ça secoue mon côté très cartésien !!) 🙂
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