

Une lecture légère pour une après-midi dans une chaise-longue !
Mamma Maria, c’est le nom du café dans ce petite village du sud de l’Italie, où la patronne Maria règne en bonne mère, glissant un moment gentil et joyeux à chacun. C’est la bonté incarnée… qui a des yeux de lynx ! Rien ne lui échappe : elle comprend en un clin d’œil les visages, les gestes, les attitudes… les gens, quoi !
Dans ce récit à deux voix, celle de Maria et celle de Sofia, une jeune femme dans la trentaine qui revient vivre au village après avoir fui une peine de cœur parisienne, c’est tout la vie du village qui s’anime. Les journées se déroulent au rythme des cafés et pâtisseries du matin, des jeux de cartes des petits vieux, puis des apéros. Sofia se requinque auprès de Maria qui lui prodigue les douceurs que l’on attend d’une mamma et qui la fait rire avec ses piques bien senties contre sa belle-fille, parce que bien sûr la famille en Italie, c’est toute une histoire !
Puis survient un événement qui va bouleverser la vie tranquille des habitants. Franco, un habitué du café, retrouve cachés au fond de son jardin, Souma, une migrante qui a traversé la Méditerranée sur un canot, et son petit garçon Mustafa. La petite bande est rapidement mise dans la confidence et chacun se démène pour prendre soin de ces deux-là et les aider à obtenir le statut de réfugié.
Avec ce roman, Serena Giuliano dresse un portrait touchant de ses personnages, plein de bons sentiments, d’humaniste et de générosité. Des personnages et une intrigue sans grande surprise, mais je me suis laissée emporter par leur bonté, leur tolérance et leur altruisme. Un peu guimauve ? Peut-être, c’est bien fait et, de temps en temps, ça repose 🙂
À lire, les pieds dans l’eau, en sirotant un limoncello !
Mamma Maria, de Serena Giuliano, Le Cherche midi, 2020.
Oui mais alors vraiment de temps en temps et pas sûr pour moi 😏
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Oui, je te comprends ! De temps en temps… et par curiosité aussi de découvrir ces romains qui connaissent un succès populaire 🙂
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